Dans quels cas l’IFM n’est pas versée ?

L’Indemnité de Fin de Mission est une prime versée au salarié intérimaire à la fin de chaque mission, en complément de son salaire. Elle représente 10 % de la rémunération totale brute perçue durant la mission.

Cette indemnité vise à compenser le caractère temporaire du contrat d’intérim. Elle n’est pas due si :

• Le salarié est embauché en CDI par l’entreprise utilisatrice à l’issue de la mission
• Le contrat est rompu de manière anticipée à l’initiative du salarié ou pour faute grave
• Le contrat est interrompu en cas de force majeure

L’IFM est automatiquement ajoutée au solde de tout compte à la fin de la mission.

Si vous mettez fin volontairement à la mission avant son terme prévu (par exemple, vous démissionnez sans motif légitime), vous perdez le droit à l’IFM

En cas de faute grave (absences injustifiées, insubordination, vol, etc.), l’entreprise de travail temporaire peut rompre le contrat sans verser l’IFM.

Si la mission prend fin suite à un événement imprévisible, irrésistible et extérieur (ex. catastrophe naturelle, incendie, fermeture administrative), l’IFM n’est pas due.

Si vous êtes inapte médicalement à exercer le poste, l’IFM ne sera pas versée.

Si l’entreprise utilisatrice vous propose un CDI au même poste, sans modification substantielle des conditions (rémunération, lieu, horaires), et que vous le refusez, l’IFM peut vous être refusée.

Si vous quittez votre mission pour être embauché en CDI ailleurs (dans une autre entreprise, pas l’utilisatrice), vous perdez l’IFM sauf si vous respectez les conditions :

• prévenir l’agence avec préavis raisonnable
• fournir un justificatif d’embauche

L’indemnité de fin de mission présente 10% de votre rémunération brute. Elle est versée uniquement à la fin de la mission, si vous remplissez toutes les conditions.